Le Bonheur Social Club

Festival de cinéma social proposé par la CGT de Narbonne, cette initiative rassemble 8 CSE, 3 collectivités territoriales et des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Après trois éditions sur Narbonne, il se tient depuis 2020 sur Gruissan dans la Cour de la Prud’homie et au Cinéma Pierre Richard. 

ÉDITION 2025

Art et Culture

2025

FESTIVAL DU FILM SOCIAL

Depuis maintenant 9 ans, nous avons pris le parti de proposer un autre regard, un regard critique, d’échanges, d’émancipation par la culture donnant à chacun l’opportunité de découvrir, de se questionner.

Dans un contexte où les algorithmes dictent ce que nous voyons et entendons, où la désinformation prospère et où les contenus standardisés prennent le pas sur la diversité, affaiblir la culture, c’est fragiliser notre capacité collective à penser de manière autonome et par là même à résister.

Loin d’une vision élitiste ou consumériste, nous défendons une culture comme levier d’émancipation et de transformation sociale, celle qui permet aux citoyens de participer activement à la vie démocratique.

Nous avons cette conviction : la culture ne doit pas être un luxe réservé à quelques-uns, mais c’est un droit fondamental pour toutes et tous. Réduire l’accès à ces espaces d’échange et de réflexion, c’est fragiliser notre capacité à comprendre les enjeux contemporains, c’est aussi prendre le risque d’un repli sur soi, au moment même où nous avons plus que jamais besoin de dialogue, d’ouverture, de diversité et de lien social.

Face aux attaques répétées contre le secteur culturel, nous refusons de voir la culture sacrifiée sur l’autel de la rentabilité. Partout en France, des coupes budgétaires se multiplient. Ces décisions ne sont pas anodines : elles traduisent une vision uniquement comptable du monde.

Notre vigilance ne doit pas faiblir. Le combat pour une culture indépendante, accessible et exigeante se joue dans les coulisses : dans les arbitrages budgétaires, dans les orientations politiques, dans les choix qu’on fait ou qu’on ne fait pas.

C’est pourquoi, nous alertons sur la situation qui est faite au monde culturel et à tous ses acteurs, les restrictions qui frappent le secteur mettent en péril les hommes et les femmes qui font la culture chaque jour. Elles fragilisent ce que nous sommes, notre capacité collective à penser de manière autonome et par la même à résister. C’est ce que nous avons de plus précieux. La culture est une force. Elle mérite mieux que l’austérité.